Questions sur la faim et la soif du patient et de son entourage
  • Existence d’une anorexie liée à la maladie
  • Forcer un patient à manger peut être une source de stress supplémentaire
  • Risque de déclencher une sensation de faim par rupture du jeûne en cas d’apport de carbohydrates chez un patient n’ayant pas mangé depuis plusieurs jours
  • Disparition de la sensation de soif en fin de vie
  • Récepteur de la soif se trouvant dans la bouche : amélioration de la sensation de soif par soins de bouche et absence d’amélioration par hydratation parentérale
  • Expliquer les risques liés à une alimentation ou hydratation artificielle
    (cf onglets “Alimentation artificielle” et “Déshydratation” ci-dessous)
  • Anticiper : la discussion d’arrêt ou de non mise en place d’une hydratation ou d’une alimentation artificielle avec le patient tant qu’il est capable de donner son avis 
  • Possibilité de manger ou boire malgré le risque d’inhalation si :
    – connaissance des risques encourus
    – ET de la conduite à tenir en cas de fausse route
    – ET des consignes concernant la prise d’antibiotiques en cas de pneumopathie d’inhalation ( antibiothérapie ou non?)
Anorexie et amaigrissement
Étiologies
  • Générales : inflammation, douleur, asthénie, confusion
  • Buccales : troubles de déglutition, pathologies dentaires, mucite, sécheresse buccale, plaies buccales, mycoses
  • ORL autres : Dysgueusie, altération de l’odorat
  • Digestives : satiété précoce, nausées, vomissements, constipation, occlusion intestinale 
  • Malabsorption : inflammation digestive, carcinose péritonéale, fistule, résection intestinale, diarrhées
  • Troubles endocriniens : diabète, hypogonadisme, insuffisance surrénalienne, hypothyroïdie 
  • Psychologiques : anxiété, dépression
Traitements médicamenteux des symptômes associés
SymptômesTraitements médicamenteux
Dyspepsie
Nausée
Satiété précoce
Ballonnement
Prokinétiques : MÉTOCLOPRAMIDE en 1ère intention (nombreux effets indésirables) : 10-20mg 30min avant le repas 
Plus de détails : Nausées et vomissements
Dépression
Anxiété
Insomnie
Antidépresseur orexigènes (MIRTAZAPINE, MIANSÉRINE, PAROXÉTINE)
Neuroleptiques (OLANZAPINE)
AsthénieCorticoïdes : Littérature discordante
Initier à minimum 40mg/j d’équivalent PREDNISONE, à réévaluer régulièrement et à arrêter en l’absence d’amélioration.
Aucun médicament n’a à ce jour prouvé son efficacité sur l’asthénie.
DouleurAntalgiques
1ère intention : Prise en charge non médicamenteuse

CONSEILS HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES

  • Ne modifient pas la perte de poids mais améliorent la qualité de vie des patients (sentiment de soutien et prise en charge globale)
  • Favoriser autant que possible une activité physique adaptée
Alimentation : recommandations systématiques

Éviter toute restriction alimentaire

  • Choix des aliments :
    • Alimentation “plaisir”, adapter aux goûts du patient
    • Aliments de haute densité calorique (riches en lipides et protéines pour un faible volume)
    Température : boissons fraîches, aliments à température ambiante
  • Enrichir l’alimentation :
    • Protéines en poudre 10-30g/j (objectif d’apport protéique : 1g/kg/j voire 2g) (Clinutren instant protein®, Fresubin protein powder ®, Protifar®…)
    • Crème, huile, sauces
  • Présentation des repas :
    Attrayante, même s’ils doivent être mixés par la suite
    Petites portions
    Environnement favorable : calme, si possible à table
Adaptation de l’alimentation aux symptômes
SymptômesPrise en charge
Dysgueusie
Troubles de l’odorat
• Favoriser les aliments froids souvent moins odorants
Si diminution de la sensibilité buccale aux goûts : augmenter les assaisonnements
Éviter aliments à forte odeur (viande grillée, poisson) ou forts goûts.
Nausées
Vomissements
• Repas petits et fréquents au cours de la journée
• Augmenter l’alimentation quand le patient est moins fatigué ou entre deux chimiothérapies
• Préférer l’alimentation peu odorante et froide
Mucite
Douleur buccale
• Alimentation crémeuse ou liquide
• À température ambiante +/- froide
Éviter :
> aliments épicés, acides, très salés
> aliments durs qui pourraient endommager la muqueuse (noix, croûtes, biscuits secs…)
Dysphagie oropharyngéeHacher ou écraser les aliments
• Ajouter crème et sauces pour humidifier
• Ajouter des épaississants pour éviter les fausses routes
Favoriser alimentation hachée ou écrasée plutôt que mixée pour limiter le risque de fausse route
Dysphagie oesophagienneHacher finement, consommer des liquides
• Bien mâcher, manger lentement en étant concentré sur la tâche
• Faire des repas petits et fréquents
Constipation• Augmenter les fibres (30-40g/j)
• Augmenter l’hydratation
Plus de détails : Constipation
2ème intention : Compléments nutritionnels oraux (CNO)
  • En 2ème intention, uniquement si l’enrichissement des repas est insuffisant
  • Intérêt discutable en fin de vie, ils doivent s’inscrire dans le cadre d’une alimentation plaisir
  • Utiliser CNO HYPERCALORIQUES (>1.2kcal/ml) et HYPERPROTIDIQUES (>20% prot) (par exemple Clinutren ®, Fresubin®…)
  • Adapter les goûts et textures au patient pour favoriser leur consommation.
    NB : Pas de preuve suffisante pour recommander l’usage de compléments de vitamines ou minéraux. Cependant, aucun effet indésirable sévère n’est rapporté.
Traitement médicamenteux orexigène : corticoïdes
  • Posologie recommandée : 20 à 40mg/j d’équivalent PREDNISONE
    Si accessible, favoriser la DEXAMÉTHASONE pour son faible effet minéralocorticoïdes (soumise à rétrocession hospitalière)
  • A préférer chez patients ayant une faible espérance de vie
  • Équivalence de dose selon la molécule utilisée : outil de calcul d’équivalence
  • Effets à court terme (3-4 semaines) : améliorerait appétit et sensation de bien être ; diminuerait asthénie (littérature discordante, bien évaluer la balance bénéfice-risque)
  • Nombreux effets indésirables à long terme : myopathie/atrophie musculaire, insuffisance surrénalienne, immunodépression, ostéoporose, hypertension artérielle, diabète…
Annexe : Nutrition artificielle (hospitalière)

La nutrition artificielle relève d’une prise en charge hospitalière. Nous avons fait le choix de laisser ses indications et effets indésirables ici afin de faciliter les discussions autour de ce sujet, notamment avec le patient et son entourage.

  • Indication : à discuter avec le patient et son entourage +++, collégialité préconisée pour la décision finale
    Toute nutrition artificielle est considérée selon la loi Leonetti-Claeys comme un médicament, elle peut être considérée comme de l’obstination déraisonnable. Comme tout traitement, elle peut être suspendue ou jugée comme disproportionnée.
  • Amélioration de la survie discutée dans la littérature.
Nutrition entérale (NE) : à réaliser en milieu hospitalier ou HAD
  • Plus efficace que la nutrition parentérale sur l’amélioration du statut nutritionnel
    Les sondes nasogastriques (SNG) doivent être mises en place en structure hospitalière (radiographies de contrôle nécessaires).
Nutrition entéraleDétails
Indications éventuellesUniquement si le tube digestif est fonctionnel ET qu’une amélioration de la qualité de vie est prévisible.
À envisager si :
• Risque de décès par malnutrition supérieur au risque de décès lié à la pathologie sous-jacente
• Cause identifiable et réversible à la perte de poids
• Dysphagie avec plainte d’une sensation de faim ou inquiétude quant à une éventuelle dénutrition
Contre indications• Sténose digestive ou occlusion
• Trouble de la motilité digestive
• Carcinose péritonéale
• Malabsorption
Non indiquée chez les patients ayant une espérance de vie de quelques jours/semaines ou une démence avancée.
Effets indésirables• Troubles hydroélectrolytiques, hyperglycémie
Syndrome de renutrition inappropriée :  hypocalcémie, hypophosphatémie, hypokaliémie par reprise du métabolisme cellulaire (risque de troubles du rythme cardiaque, de troubles neurologiques, troubles digestifs…)
Induit souvent une restriction d’activité
• Douleur
• Régurgitation (risque égal avec SNG et gastrostomie), risque de pneumopathie d’inhalation sur reflux
• Saignement au point d’insertion
• Obstruction de la stomie
• Diarrhée, constipation
• Surcharge (œdème/prise de poids)
Nutrition parentérale (NP) : à réaliser en milieu hospitalier

Uniquement sur voie veineuse centrale.

Nutrition parentéraleDétails
Indications éventuellesEn pratique, principalement en cas de : (tous les critères doivent être pris en compte)
• nausées, vomissements ou occlusion digestive ET
• chez un patient ayant au moins 3 mois d’espérance de vie ET
• demandeur d’une NP ET
• pour qui l’on en attend une amélioration en terme de qualité de vie
Non recommandée• Dysfonction d’organe sévère
• Symptôme incontrôlé
• Espérance de vie courte
Refus du patient
Effets indésirablesContraignant : nécessite un passage IDE au moins deux fois par jour avec risque de diminuer la vie sociale
• Sepsis, infection de cathéter
• Hypo/hyperglycémie, troubles hydroélectrolytiques
• Troubles hépatiques
• Surcharge hydrosodée
• Cholécystite
• Ictère par insuffisance intestinale liée à maladie hépatique (IFALD) (favorisé par : excès de calories, phytosterols, cholestase liée au manque d’alimentation entérale et/ou au sepsis)
Déshydratation

Favoriser autant que possible l’hydratation per os.

Rechercher les facteurs favorisants la baisse d’hydratation per os
  • Difficultés techniques d’accès aux boissons.
  • Manque de stimulation à boire lié à l’isolement.
  • Diminution volontaire des apports pour réduire le nombre de mictions.
  • Augmenter si besoin les aides à domicile pour diminuer les freins à l’hydratation (recours aux travailleurs sociaux pour majorer le plan d’aide si besoin).
Hydratation parentérale
  • Non systématique en soins palliatifs
  • Discussion en équipe souhaitable
    Toute hydratation artificielle est considérée selon la loi Leonetti-Claeys comme un médicament, elle peut être considérée comme de l’obstination déraisonnable. Comme tout traitement, elle peut être suspendue ou jugée comme disproportionnée.
Hydratation parentéraleDétails
Indications éventuellesSymptômes gênants pour le patient : confusion, soif non contrôlée malgré soins de bouche pluriquotidiens
Souhait du patient +/- de son entourage
Voie sous-cutanée Voie sous-cutanée à privilégier sauf si présence d’un abord veineux préexistant à l’indication d’hydratation
500ml/12h de NaCl ou [glucosé + NaCl 2g/l] par site de perfusion (l’ajout de NaCl dans la perfusion favorise l’absorption)
Changement de site toutes les 96h (en privilégiant le dos, le thorax, l’abdomen et les cuisses)
Au niveau abdominal : Ne pas mettre sous les protections hygiéniques en raison du risque d’infection.
• Possibilité de mettre 2 perfusions simultanément
Ne permet pas d’administrer du potassium
Par rapport à la voie IV :
> Moins d’infection locale
> Moins d’agitation
> Plus facile à mettre en place
> Augmentation du risque d’œdème et d’érythème local
Effets indésirables• Risque de surcharge
• Augmentation des mictions
Sources
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Dernière mise à jour : 11/02/2024